Présentatrice du journal télévisé et reporter de guerre à LBC.. En raison de la guerre fratricide qui se déclenche en 1989, Chidiac déménage en Suisse et travaille comme attachée de presse auprès de l’Ambassade du Liban à Bern. Ne pouvant supporter d'être loin de son pays, elle retourne au Liban et reprend son travail en tant que présentatrice du JT et modératrice d’un talk show politique matinal qui bat des records d’audience à la télévision. A travers son émission, « Nharkom Saiid » et « Mouwajaha » (1998 à 2005) Chidiac s’est battu pour la liberté pour le peuple libanais quand peu ont osé se prononcer contre l'état de la tyrannie. Durant cette période elle a souvent été menacée de mort. Six mois après l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri en 2005, Chidiac est la cible d’un attentat à la voiture piégée qui lui coute la perte de sa jambe et son bras gauches.
Après dix mois de nombreuses interventions chirurgicales, de traitements et de programmes de réhabilitation au Liban puis en France, elle retrouve le petit écran dans un talk show politique en prime time intitulé «Bi Kol Joraa» qui se traduit par «avec audace».
May Chidiac obtient son doctorat en "Sciences de L'information et de la communication" avec les félicitations du jury, de l'Université Panthéon-Assas, Paris II en 2008. Elle poursuit depuis son métier de professeur universitaire en journalisme et radio/télé à Notre Dame University- Louaize (NDU) jusqu'à présent.
En juin 2016, elle reçoit un Doctorat Honoris Causa de l'Université américaine de science et technologie (AUST).
En 2006, Chidiac publie un livre témoignage intitulé: "Le Ciel m'attendra" qui reçoit le "Prix Vérité" - Le Cannet, France.
Suit en 2014, un ouvrage très élaboré en langue française sur les dessous de la télévision au Liban intitulé "La télévision mise à nu". Les traductions anglaises et arabes seront publiées en 2016. Le livre a reçu le "Prix Phoenix" de Littérature qui récompense les livres en langue française, écrits par des auteurs libanais en 2014.
Tout au long de sa carrière, Chidiac reçoit de nombreux prix internationaux dont le « Prix de la Francophonie pour la liberté d'expression », le « Prix UNESCO Guillermo Cano pour la liberté de la presse » en 2006. Plus tard cette même année en juin, avec le soutien du président des Etats-Unis Bill Clinton, la secrétaire d'Etat Mme Condoleezza Rice félicité Chidiac pour le Prix UNESCO et met en évidence son travail remarquable en tant que figure importante du monde des médias. En Octobre 2006, elle a reçu le prix «Courage in Journalism» de l’International Women’s Media Foundation (IWMF) qui lui a été remis à Los Angeles, New York et Washington. Le travail de l'IWMF célèbre le courage des femmes journalistes.
En mai 2007, elle est décorée par le président de la République française, Jacques Chirac de la médaille de «Chevalier de l'Ordre de la Légion d'Honneur » à l'Elysée.
Elle est membre du Panel de haut niveau sur la paix et le dialogue entre les cultures - UNESCO (nouvelles voies pour la paix). Cette même année, Clarins honore le Dr May Chidiac avec le prix «Femme de l'année». En Avril 2010, l’International Press Intitute, (IPI) basée à Vienne présente May Chidiac comme une héroïne de l’histoire de la presse et lui remet le prix « World Press Freedom Hero »
May Chidiac est également récompensée dans le monde arabe et remporte de nombreux prix. En 2008, le gouvernement koweïtien, en présence du prince héritier Sabah Al Ahmad Al Sabah, lui a remis un prix honorifique. Cette même année, elle reçoit aussi un prix d'honneur à Abu Dhabi par le prince héritier Mohammad Ben Zayed Al Nahyan. Plus tard cette année à Dubaï, le prince Mohammad Bin Rashed Al Maktoub lui a remis le « Prix de la liberté d'expression ». Un an plus tard, le ministère de l'Information égyptien lui décerne le «Prix du journalisme annuel » au cours du festival de cinéma et télévision au Caire.
Par ailleurs, May Chidiac a également participé à de nombreux symposiums et colloques importants. En 2013 elle a été l’invitée de l'Université de Sidney aux Ideas Talks. Elle participe au Symposium de la résolution 1325 de l'ONU à Vienne en 2014 à travers une invitation qui lui a été adressée par le Parlement autrichien et au Congrès de l’International Press Institute (IPI) en Afrique du Sud en 2014 et en Jordanie en 2013; au Colloque international de l’UNESCO à Beyrouth, et le Forum mondial de l'UNESCO sur les médias et de l'égalité en Thaïlande en 2013 et son ancien Forum régional pour le développement des médias, et son Symposium pour la liberté d'expression. Elle a également participé au Women’s Forum à Deauville, France en 2007 et 2014.
En 2016, elle participe à la conférence organisée en Colombie à l’occasion de la célébration du 30ème anniversaire de l'assassinat de Guillermo Cano, étant elle-même une lauréate emblématique de ce prix.
Aussi en 2016, elle est vice-présidente du Jury International lors d’un concours organisé par l'UNESCO à Paris pour les personnes ayant des besoins spéciaux.
Elle est apparue de nombreuses fois sur les différents médias internationaux, dont CNN, Al Jazeera , SkyNews, BBC, Al Arabiya, Euronews, France 2 , France 3, TF1, LCI, Canal+ , CBS Canada, ABC Australie, etc.
En 2009, lors du quatrième anniversaire de la tentative d'assassinat qui l’a touchée, Chidiac lance les deux organisations à but non lucratif, la Fondation May Chidiac (MCF) et son Institut des médias affilié (MCFMI). MCF est dédiée à la formation, la recherche et l'éducation sur les questions des médias, de la démocratie et le bien-être social.
MCF estime qu'en renforçant les qualités des journalistes, l’information devient plus fiable et plus juste et peut être utile au plus grand nombre plus longtemps.
Cela permettrait de consolider les bases nécessaires pour favoriser la liberté d'expression, les droits de l'homme, la démocratie et la bonne gouvernance.
Parmi les nombreuses activités de la Fondation May Chidiac les conférences annuelles, Free Connected Minds (FCM) et Women on The Front Lines (WOFL), et sa cérémonie de remise de prix la non moins célèbre MCF Media awards Ceremony qui a acquis une reconnaissance internationale et a honoré des figures de haute importance.
En décembre 2016, MCF dépasse les frontières libanaises et organise WOFL, pour la première fois en Jordanie, à Amman, sous le Haut patronage de Sa Majesté, La Reine Rania Al Abdullah.
L’Institut des médias propose des activités diverses, de la formation, des ateliers et des séminaires qui s’accordent avec les objectifs de l'organisation. L'Institut des médias vise à combler le fossé entre l'industrie des médias et le milieu universitaire, fournissant aux étudiants et aux professionnels des facilités techniques avec le savoir-faire nécessaire et des programmes de formation afin d'améliorer leurs compétences et leur compétitivité sur le marché du travail. MCF a établi des nombreux partenariats avec plusieurs institutions dont l'UNESCO, l’Institut français du Liban et l'ambassade américaine au Liban.
En, MCF lance également ALAC (Academy of Leadership and Applied Communication), une académie dédiée à la mise en valeur du leadership et de la communication remettant aux étudiants des diplômes certifiés par l’Etat libanais. ALAC créera des partenariats avec médias internationaux donc le groupe France Médias Monde.
Pour plus d’informations : www.maychidiacfoundation.org